mardi 1 avril 2008

Le peuple du poisson Blanc (Nation Attikameks)

Non!! ce n'est pas un poisson d'Avril!!

Juste un petit coup d'oeil, sur une communauté du Nord de la Haute Mauricie, pays de fleuves et de lumières, avec le fleuve Manawan et le saint Maurice et les communautés de Wémontachie, Obijwan et Manawan. Une rencontre datant des années 1990.

Environ 5 700 Attikameks font partie de la grande famille linguistique et culturelle algonquine. Près de 85 % d’entre eux habitent à Manawan, à Wemotaci ou à Opitciwan, tandis que les autres vivent à l’extérieur des réserves, principalement à La Tuque, en Haute-Mauricie et au Lac-Saint-Jean. Toute la population parle attikamek et utilise le français comme langue seconde.

Ce peuple essentiellement pacifique disparaît presque totalement au cours de la seconde moitié du XVIIe siècle à la suite d’épidémies et d’attaques incessantes de la part des Iroquois alors en pleine guerre des fourrures.

Au XXe siècle, la société attikamek est ébranlée tour à tour par l’exploitation intensive du territoire, accompagnée de la construction de moulins à bois et du chemin de fer, et par la construction de barrages dont les réservoirs inondent leurs terres.

En 1975, les Attikameks s’associent à la nation innue pour fonder le Conseil des Atikamekw et des Montagnais qui, jusqu’à sa dissolution en décembre 1994, défend les droits des deux nations en ce qui concerne les revendications territoriales globales. Depuis, c’est le Conseil de la nation atikamekw qui mène la négociation territoriale globale de la nation avec les gouvernements du Québec et du Canada en vue d’obtenir la reconnaissance de droits ancestraux et territoriaux ainsi que celle du droit à l’autonomie gouvernementale.

Par l’entremise de l’organisation Atikamekw Sipi, la population des trois communautés attikamek assure elle-même la gestion des programmes d’éducation, de santé et de services sociaux.

A deux reprises j'ai eu la chance de rencontrer les membres de ces communautés, ce pour avoir tout simplement accueillis, une délégation venu de Wémo, pour le festival des montagnes du monde, nous avions à l'époque reçus les membres de la Nation sioux Oglala, et il me paraissait important, de reprocéder à un don terre à leur égard car un an plus tôt les Sioux l'avait reçus à leur tour pour tous les peuples premiers de la terre, nous avions aussi à l'époque replantés des arbres dans cette belle vallée de la Durance, près de Fressinières.

Leur surprise fut de nous voir arriver quelques mois plus tard à Wémo, certes Julie avait organisé notre accueil en relais avec plusieurs familles, depuis l'aéroport Mirabelle jusqu'à La Tuque, destination finale, avant d'entrer définitivement sur leur territoire.



A l'époque et avant la création d'un pont , il fallait 12 heures de piste pour arriver à destination, sur les routes enneigés du printemps, certain même se hisser sur la voie de chemin de fer , avec leurs lourds véhicules de façon à pouvoir entrer directement dans la réserve et ainsi permettre à la communautée de survivre des biens achetés dans la grande ville de La Tuque.

1 commentaire:

ne'wt Sa'qawei Smaknis a dit…

Kepmite'tmnejta'n
teli-i'nuult'kw *